Aujourd’hui, l’APF fait sa tournée des QG de campagne des partis politiques afin de mobiliser les candidats aux présidentielles.
Eva Joly a tenu à montrer son implication dans la lutte pour l’inclusion des individus : « Ma conception de la politique écologique du handicap se veut avant tout basée sur la solidarité et l’autonomie des personnes. J’ai fait ce choix dans mon programme autour de deux axes: augmenter les ressources allouées aux personnes en difficulté et l’engagement pour une véritable insertion des populations en situation de handicap. »
Elle détaille : « En ce sens, je milite pour l’augmentation de 50% des minimas sociaux dont l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés). Contrairement à Nicolas Sarkozy qui a repris d’une main ce qu’il avait donné pendant son quinquennat, je supprimerai les franchises médicales pour réellement donner du pouvoir d’achat à ceux qui en ont perdu. »
Elle poursuit : « Pour permettre une meilleure insertion des personnes handicapés à la vie en société, j’ai aussi pour priorité d’améliorer la scolarisation et la formation des personnes handicapés. Il est intolérable qu’aujourd’hui plus de 30 000 enfants d’handicapés ne soient pas scolarisés quand d’autres ne bénéficie même pas d’Assistance à la Vie Scolaire. Je propose de réintégrer les AVS à l’éducation nationale et de les étendre aux universités. Par ailleurs, l’obligation d’embauche de salariés handicapés par les entreprises comme le secteur public sera scrupuleusement observé et les collectivités devront s’engager via la commande publique à soutenir les Entreprises Adaptés (EA) et les Entreprises et Service d’Aide par le Travail (ESAT). »
Elle conclue : « J’invite tous ceux qui sont concernés par ces mesures à étudier mes propositions que j’ai voulu possibles et réalisables, de leur chiffrage à leur financement. Assumer cette politique, c’est un choix que j’ai inscrit dans ma proposition de contre budget. »
En outre, Eva Joly a souhaité faire parvenir la lettre ci-dessous au directeur de l’APF.