Airbus s’est associé à plusieurs compagnies aériennes telles que British Airways ou Air France pour dénoncer la taxe carbone sur le transport aérien actée par l’Union européenne.
Cette prise de position du constructeur aérien fait suite à la menace de la Chine de ne pas honorer ses commandes d’Airbus si l’Europe persévérait à taxer tous les avions entrant et sortant de son territoire.
Pour Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle, l’Europe doit tenir bon ! Elle ne doit pas céder au chantage. Elle est parfaitement légitime pour envoyer un signal fort au secteur aérien européen et international, et le sortir de son immobilisme face à l’urgence climatique. Il est temps d’intégrer les enjeux environnementaux au sein des processus industriels. L’avenir de l’industrie, ce n’est ni l’immobilisme ni l’austérité, c’est la transition écologique !
Sur l’aérien, l’Union Européenne est aujourd’hui précurseur. Tenir bon, c’est adresser un signal au monde entier. C’est pousser autant les industries européennes que les chinoises et les américaines à se moderniser.
Il faut tenir bon « tant qu’une solution internationale n’aura pas été trouvée pour réduire les émissions du secteur du transport aérien », comme l’a rappelé Martin Lidegaard, ministre du climat et de l’énergie danois qui préside ces questions.
A l’heure où les habitants des Kiribati, en Polynésie, sont obligés de migrer parce que la montée des eaux recouvre leur archipel, il est essentiel que l’UE démontre sa volonté de lutter contre les émissions de carbone.