Un exercice inédit
C’est la première fois que les écologistes font évaluer par des experts économiques indépendants leur politique économique. Une équipe de chercheurs a utilisé le modèle macroéconomique ThreeME de l’OFCE pour évaluer l’impact de nos choix budgétaires sur l’emploi, le déficit public, la croissance, les émissions de CO2, etc. Un exercice de vérité qui n’a été mené à ce jour par aucun autre candidat à l’élection présidentielle.
Des résultats qui changent la perception de l’écologie
Pendant longtemps, certains ont voulu opposer écologie et économie. Mais aujourd’hui, lorsque des experts indépendants évaluent l’impact économique du budget proposé par Eva Joly le 4 octobre 2011, les résultats sont les suivants : les politiques écologiques sont meilleures pour les Français, meilleures pour l’économie et meilleures pour la planète.
Cette évaluation indépendante montre que l’écologie est la meilleure solution pour sortir de la crise. Elle dessine un nouveau chemin, crédible, chiffré, financé et, surtout, efficace.
Les résultats clés
Le projet d’Eva Joly : plus d’emplois, moins de CO2 et une relance de l’activité compatible avec une réduction du déficit public et la réduction de l’empreinte écologique.
Une baisse du chômage
Le chômage est la première préoccupation des Français. Nicolas Sarkozy va laisser la France avec un taux de chômage au plus haut depuis 10 ans. 4 millions de chômeurs aimeraient aujourd’hui travailler plus pour gagner plus. Une austérité renforcée ne pourrait qu’aggraver cette situation. Les mesures budgétaires proposées par Eva Joly sont créatrices d’emplois. A l’horizon 2015, ce sont 400 000 emplois en plus. Ces créations d’emplois supplémentaires permettraient une baisse du chômage à 8,3% en 2015. Dès 2012, le budget d’Eva Joly permet d’avoir un taux de chômage plus faible qu’avec les politiques menées actuellement.
Des économies d’énergie pour moins de CO2
L’augmentation progressive de la fiscalité écologique couplée au programme d’économies d’énergie va fortement réduire la consommation d’énergie des ménages. Ainsi les émissions de gaz à effet de serre baissent de 4% la première année. En poursuivant la même politique, la baisse des émissions de CO2 serait de 32% d’ici 2020. Ainsi, la France pourrait atteindre les objectifs de réduction de CO2 préconisés par le GIEC.
Une diminution de la dette grâce à un retour progressif à l’équilibre budgétaire
Les choix budgétaires d’Eva Joly permettent de ramener le déficit public sous les 3% en 2014. Ce retour plus progressif à l’équilibre budgétaire est compatible avec une stabilisation de la dette française en pourcentage du PIB. En 2015, elle est inférieure de 5 points de PIB au niveau qui aurait été le sien si le budget vert n’avait pas été adopté (elle s’élèverait à 91% du PIB contre 96% dans le scénario de référence en 2015), et elle se stabilise. La trajectoire de dette de la France est donc mieux contrôlée, grâce à une croissance du PIB fondée sur des activités utiles.
Une croissance du PIB fondée sur des activités utiles
Contrairement aux idées reçues, le programme d’Europe Écologie Les Verts aurait un effet positif sur la croissance. Les créations d’emplois et les investissements verts créent un effet d’entraînement favorable à l’activité économique. Dès la première année, ces mesures auraient un impact positif de 0,9 point de PIB et 1,8 point de PIB sur deux ans. Les propositions écologistes permettent de relancer l’économie sans creuser les déficits publics.