Hélène Flautre et Arras 2020 avancent des propositions pour «lancer le débat»

Hélène Flautre et Arras 2020 avancent des propositions pour «lancer le débat»

La voix du Nord du  02/12/2013

Hélène Flautre n’a pas encore présenté de liste, mais une partie de ses soutiens.
Vingt-quatre propositions. C’est sur cette base qu’Hélène Flautre et le groupe Arras 2020 lancent leur campagne électorale pour les municipales. Vingt-quatre propositions «avec lesquelles nous souhaitons lancer le débat», signale la candidate, soutenue par Europe-Écologie – Les Verts.
Place aux idées et au débat. L’articulation de la liste qui les défendra, ce sera pour un peu plus tard. Hélène Flautre s’est engagée avec sa casquette de leader d’Arras 2020 dans la bataille des municipales en présentant vingt-quatre propositions «stratégiques». On saura dans «très peu de temps» si ce début de projet devra s’imbriquer avec un autre, issu d’autres forces de gauche, ou s’il sera porté uniquement par ceux qui l’ont façonné à Arras 2020.
Pour Hélène Flautre, ces propositions sont une sorte de socle pour son ambition: «Permettre à Arras de s’inscrire dans le mouvement des grandes villes européennes qui préparent l’avenir, la qualité de vie de ses habitants.» Les enjeux, pour la candidate, sont ceux de «l’éco-mobilité, la sobriété énergétique, la solidarité, la cohésion sociale, cruciale pour la qualité de vie en ville». Le groupe va éditer, au fil du temps, des fiches liées aux enjeux défendus. Deux «axes» ont déjà été publiés, ayant trait à l’éco-mobilité (création d’une voie rapide ouest/sud pour piétons et cyclistes, d’une passerelle au-dessus des voies de chemin de fer, aménagement des lignes de bus 1 et 2 à haut niveau de service en site propre, et gratuité du bus), et à la citadelle d’Arras, où Arras 2020 installerait bien une auberge de jeunesse, et, à l’arsenal, une cité du livre, de l’art et de l’artisanat. Des dossiers pour partie compétence de la communauté urbaine d’Arras. «Arras ne peut pas penser son développement et ses investissements d’avenir sans penser au territoire. Le maire d’Arras a vocation à être un acteur politique important des décisions communautaires, note Hélène Flautre.C’est une façon de suggérer à l’échelle de la CUA qu’un projet mieux profilé sur les enjeux de demain est souhaitable.»
Hélène Flautre et son équipe ont renoncé au tramway, mais visent, sur le long terme, la mise au jour du ruisseau des Hautes-Fontaines, cours de Verdun, et la multiplication des voies douces. Tout comme ils veulent une place des Héros piétonne, la création d’une halle aux produits frais place de la Vacquerie, une régie municipale pour l’assainissement et l’alimentation en eau potable, et une autre régie, dédiée à la production et à la distribution d’énergies renouvelables. Autres projets envisagés: la rénovation thermique des bâtiments communaux, la rénovation de lieux fréquentés par des enfants avec des matériaux écologiques. Le thème de la nature en ville sera abordé avec, pour chaque habitant, la présence d’un espace vert de qualité «à trois minutes à pied de chez lui.»
Dans le domaine de la santé, Hélène Flautre vise la création d’un pôle d’excellence santé-environnement, «autour des activités liées à la connaissance, à la prévention et aux soins des nouvelles pathologies liées aux pollutions environnementales».
Autant de propositions basées, selon Hélène Flautre, sur des exemples observés dans d’autres villes, et qui «fonctionnent». «Ce ne sont pas des rêves de père Noël. Ce sont des propositions concrètes, réalistes, déjà réalisées dans d’autres villes», soutient Hélène Flautre, qui les reprendra en détail, au fil de la campagne, sur un site internet dédié, arras2020.net, ouvert samedi dernier.
PAR BENOÎT FAUCONNIER
arras@lavoixdunord.fr
PHOTO «LA VOIX»