Nos conseillers fédéraux ont tranché ce week-end la délicate question du traité européen. Ils se sont tous mis d’accord sur un diagnostic commun d’une construction européenne qui n’est pas satisfaisante car uniquement basée sur des politiques économiques et qui fait l’impasse sur les politiques sociales.
Le débat a porté sur le moyen d’inverser la tendance entre les tenants d’une politique des « petits pas » pour avancer malgré tout dans une construction européenne et les tenants d’un message clair à envoyer à l’europe, sur le fossé qui se creuse entre les peuples et l’idée même de la construction européenne. Un débat digne, construit et respectueux, un débat fondateur d’une autre europe que nous voulons construire.
Nous sommes la seule formation politique a avoir réussi à organiser un débat de cette ampleur, débat dont les adhérents se sont saisis dans les Conseils Politiques Régionaux de toutes les régions.
Nous avons fait le pari de la démocratie interne et nous avons fait le choix difficile d’une participation gouvernementale qui n’empêche pas de nous exprimer librement sur les grands sujets qui fondent notre rassemblement de l’écologie politique.
Il est d’ailleurs étrange d’entendre aujourd’hui parler d’incohérence de nos positions quand notre conseil fédéral n’a finalement fait que confirmer son vote de janvier dernier sur ce traité, même si le contexte politique a changé, ce qui n’est pas rien. On peut d’ailleurs se demander ce que nous aurions entendu si le vote avait été inverse…
La démocratie semble souvent incohérente, elle est pourtant un message clair qu’il faut savoir écouter.
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